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La Procrastination : le syndrome des Millennials

Avant de commencer à écrire cet article, j’ai lavé la vaisselle, mangé une pomme et lu les dernières nouvelles sur le Twitter. Oui, c’est la procrastination.

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La procrastination chez les Millenials

Curieusement, il y a une fausse conception sur la procrastination, qui parfois réduit le sujet à de la simple fainéantise. Mais le problème est beaucoup plus complexe et affecte particulièrement la génération Millennial, la première génération élevée parmi les nouvelles technologies.

Il ne s’agit pas seulement de faire la sieste après le déjeuner ou de consacrer trop de temps aux réseaux sociaux. Procrastiner implique tout ce qu’on fait pour éviter de commencer une tâche, mais surtout tout ce qu’on fait à cause de la peur de la finir.

Les attentes des autres et notre propre perfectionnisme peuvent jouer contre nous et nous paralyser quand on est vraiment pressé d’accomplir un objectif, qu’il soit personnel ou professionnel.

La procrastination, un problème récent

La procrastination est un problème incroyablement répandu et qui touche tous les niveaux de la société. Des entreprises aux universités, des différentes études ont montré les douloureuses conséquences des retards et les défauts des procrastinateurs de tous les âges. Mais ça n’a pas été toujours le cas.

Piers Steel, un professeur de l’Université de Calgary, a publié une étude qui conclue que seulement 5% des gens se considéraient des procrastinateurs chroniques en 1978. Tandis qu’en 2007, ce chiffre est monté à 26%. Il est clair que le style de vie de gens a beaucoup changé dans ces dernières quatre décennies. Et la réponse la plus évidente est liée à la révolution technologique à l’échelle mondiale.

Les Millennials sont la première génération qui a grandi entouré d’ordinateurs, portables, tablettes et tous les gadgets électroniques imaginables. C’est aussi la génération qui reçoit la plupart de l’information de l’Internet et les réseaux sociaux.

Les Millennials ont été pratiquement bombardés d’informations de leur naissance jusqu’à l’âge adulte. Aujourd’hui, ils font partie du marché de travail et luttent constamment contre un phénomène qui, s’il est hors de contrôle, peut les faire échouer.

Pour un Millennial, il n’y a pas de limites en ce qui concerne les possibilités pour passer leur temps. De Facebook aux livres et la musique en ligne, en passant par les services de « cinéma à la maison », la liste devient presque infinie.

Si on n’a pas la discipline et la motivation pour commencer et finir le travail dans un délai raisonnable, faire des progrès dans des études universitaires ou la carrière professionnelle devient une mission impossible.

À peu près 75% des étudiants universitaires se sont considérés comme des procrastinateurs chroniques à un moment donné de leur vie étudiante.

Et dans le monde de l’entreprise, le coût de la procrastination se chiffre en dizaines de million à l’échelle mondiale en empêchant d’être plus productif.

En fait, selon des rapports publiés en 2012, les entreprises perdent environ 10 mille dollars par an à cause de la performance de chaque procrastinateur employé.

Est-ce qu’il y a des solutions à ce problème aux conséquences si alarmantes ?

Quelles solutions à la procrastination ?

Pour quelques personnes, la solution vient d’une manière « naturelle » quand ils doivent faire face aux dates limites.

Mais le côté obscur de cette « méthode » est qu’elle entraîne énormément d’anxiété et l’habitude de faire en deux jours ce qui devait être complété en quelques semaine a un impact désastreux sur l’organisme.

Travailler à la dernière minute peut être considéré comme efficace du point de vue des résultats. Cependant, réussir en étant uniquement motivé par la panique des dates limites aura certainement des effets négatifs sur la santé.

D’ailleurs, les projets personnels, académiques ou professionnels qui n’ont pas de date limite seront dilués entre les tâches urgentes, année après année.

Alors, qu’est-ce qu’on fait ?

Selon Alexandra Rivière Lecart, psychologue clinicienne, la base de la procrastination est un ensemble de pensées paralysantes.

Elle affirme que les procrastinateurs sont généralement plus perfectionnistes et anxieux.

Pour ce type de tempérament, la pression générée par les notions de temps et de réussite est plutôt nuisible.

La psychologue remarque aussi l’importance de travailler sur les émotions car elles peuvent aider le procrastinateur ou, au contraire, le condamner à un cercle vicieux.

Voici une liste résumée de recommandations pour changer progressivement les comportements des procrastinateurs :

  • Faire un planning pour la semaine

  • Faire un bilan des conséquences de procrastiner

  • Déterminer les déclencheurs de l’inertie

  • Identifier les excuses les plus fréquentes

  • Travailler l’estime de soi

  • Définir les priorités

Les spécialistes soulignent aussi qu’un moyen efficace pour se conditionner et réussir à développer des nouveaux comportements à l’encontre de la procrastination est l’auto-hypnose.

Aujourd’hui, il est possible d’accéder aux séances d’auto-hypnose en mp3, qui aident à reprogrammer l’inconscient et, ainsi, briser le pernicieux cycle de la procrastination.


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